"L’heure indique 21:13 sur le tableau de bord. La voiture avance sur une route de campagne déserte."
Dans « What a lovely day » le spectateur est le témoin d’une journée dans laquelle rien ne se déroule comme prévu. A l’image des poupées russes qui s’emboîtent les unes sur les autres pour n’être qu’une, nous voulions que chaque évènement de cette histoire en cache un autre pour les voir tous se rejoindre à la fin et rendre le récit organique.
Enfant, il est peu probable d’avoir à se cacher dans un coffre pour échapper à des camarades de classes menaçants et encore moins de se retrouver bloqué à l’intérieur au moment où les propriétaires quittent le parking avec la voiture.
C’est sur cette logique d’escalade dans la malchance que s’est développé l’intrigue. Toute cette journée est un cauchemar mais nous allons y assister avec complicité. Dès le départ nous avons des informations dont certains personnages auraient besoin pour éviter le pire et dans le même temps certains d’entre eux détiennent des éléments qui nous empêche toute anticipation.
Après un premier court-métrage particulièrement bavard, Samuel a eu le souhait d'écrire un film beaucoup plus visuel et dans lequel la tension passerait bien d’avantage par les images que par les mots. Ici, chaque plan devait parvenir à transmettre information et émotion, sans quoi il n’aurait pas eu sa place dans le film.
“La main d’Harry se crispe sur le volant. Son pied appuie sur l’accélérateur. Les aiguilles du compteur montent lentement. Il fixe la route qui défile de plus en plus vite sous la lumière des phares.”
Si vous n’avez jamais été prisonnier du coffre d’une voiture, braqué par un malfrat ou poursuivi par la police et que l’expérience vous tente, « What a lovely day » vous fera vivre les 3 à la fois avec intensité en moins de 15 minutes !